Revue de la musique ancienne et moderne

Concerning the editor, Theodore Nisard: “Editor of a new edition of Fr. Jumilhac's work on plainchant, author of several theoretical treatises on the same subject, of Études sur la restauration du chant grégorien au XIXe siècle (restoration pursued by many eminent minds, a hand which, incidentally, seems to me an anachronism and a utopia), of interesting Études sur les anciennes notations musicales de l'Europe, and of various other writings; collaborator of the Revue Archéologique, the Correspondant, the Revue de Bruxelles and the Monde catholique; founder of an instructive collection whose publication unfortunately lasted only one year, the Revue de musique ancienne et moderne, as well as of the Revue de musique sacrée, which, after having spent a moment in other hands, continues today under his direction, M. Théodore Nisard (whose real name is Abbé Normand) has well deserved a place in the art of music, and while he has sometimes been misled about the results he believed he had achieved through his research in the past, one must nevertheless do justice to the intelligence he has displayed in his many works, and to the sagacity he has shown in clarifying certain very difficult questions of musical history.—Mr. Th. Nisard's collaborators at the Revue de musique ancienne et moderne were Adrien de La Fage, D. Beaulieu, Aristide Farrenc, R.P. Schubiger, Abbé Jouve, MM. d'Ortigue, A.J.H. Vincent, Pottier, Al. Le Clercq, de Fonscolombe, Troche, Bailly and Bourgnon de Layre.”

Arthur Pougin, “De la littérature musicale en France.” Revue contemporaine 92 (1867), 61-62.

Translation of: “Après lui, M. Théodore Nisard possède des droits incontestables à l'attention. Éditeur d’une nouvelle édition de l’ouvrage du P. Jumilhac sur le plain-chant, auteur de plusieurs traités théoriques sur la même matière, d'Études sur la restauration du chant grégorien au XIXe siècle (restauration poursuivie par nombre d’esprits éminents, main qui, pour le dire en passant, me paraît un anachronisme et une utopie), d'intéressantes Études sur les anciennes notations musicales de l’Europe, et de divers autres écrits; collaborateur de la Revue Archéologique, du Correspondant, de la Revue de Bruxelles et du Monde catholique; fondateur d’un recueil instructif dont la publication n’a malheureusement duré qu’une année, la Revue de musique ancienne et moderne, ainsi que de la Revue de musique sacrée, qui, après avoir passé un instant en d’autres mains, se continue aujourd’hui sous sa direction, M. Théodore Nisard (de son vrai nom l'abbé Normand) a bien mérité de l’art musical, et, s’il s’est parfois égaré au sujet des résultats qu’il a cru atteindre à l'aide de ses recherches dans le passé, on n’en doit pas moins rendre justice à l’intelligence qu’il a déployée dans se nombreux travaux, et a la sagacité dont il a fait preuve dans l'éclaircissement de certaines questions très ardues d’histoire musicale.—Les collaborateurs de M. Th. Nisard, a la Revue de musique ancienne et moderne, étaient Adrien de La Fage, D. Beaulieu, Aristide Farrenc, le R.P. Schubiger, l'abbé Jouve, MM. d’Ortigue, A.J.H. Vincent, Pottier, Al. Le Clercq, de Fonscolombe, Troche, Bailly et Bourgnon de Layre.”