La Musique populaire: Journal hebdomadaire illustré
RIPM Preservation Series: European and North American Music Periodicals (2017)
Editors: Arthur Pougin, A. Baralle
Periodicity: Weekly
"Six months after the La Renaissance musicale, on October 20, 1881, appeared, under the direction of Mr. Arthur Pougin, a newspaper which presented itself under new and special conditions, La Musique populaire, a newspaper deserving of its title and by the way it was included and by the price at which it was offered to the public. La Musique populaire appeared in eight pages of illustrated text and eight pages of music, priced at 15 cents per issue. The editorial staff endeavored to respond to its title by popularizing, in the good sense of the word, knowledge relating to the history of art and artists, by varying the subjects as much as possible, and by keeping the reader aware of all the facts which could interest him. As for the musical part proper, it included pieces of song, or piano, or violin, by contemporary authors, often unpublished, to which were added (and this was the new side) fragments of classical operas including there were no scores on the piano, which, therefore, were unknown to the mass of the public; these fragments, chosen with the greatest care from the works of Campra, Philidor, Sacchini, Piccinni, Dezèdes, D'Alayrac, Méhul, Bertini, Solié, etc., were presented with a piano accompaniment, the reduction of which was made expressly for this journal. Success could not fail to host a publication of this kind. Also, from the first days, its effective circulation amounted to more than fifteen thousand copies. Unfortunately, at the end of about a year, new publishers wanted to impose new conditions on this publication which completely changed its nature and which brought about the retirement of the editor-in-chief. To him succeeded MM. Alphonse Baralle, Bailly, etc .; the newspaper lost its raison d'etre, exchanged its title for that of La Musique des familles, gradually declined and ended by disappearing."
Arthur Pougin, “Notes sur la presse musicale en France” in Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire (1931)
Translation from: "Six mois après La Renaissance musicale, le 20 octobre 1881, paraissait, sous la direction de M. Arthur Pougin, un journal qui se présentait, dans des conditions nouvelles et particulières, La Musique populaire, journal méritant son titre et par la façon dont il était compris et par le prix auquel il élait offert au public. La Musique populaire paraissait par huit pages de texte illustrées et huit pages de musique, au prix de 15 centimes le numéro. La rédaction s'efforçait de répondte à son titre en popularisant, dans le bon sens du mot, les connaissances relatives à l'histoire de l'art et des artistes, en variant les sujets autant qu'il était possible, et en tenant le lecteur au courant de lous les faits qui pouvaient l'intéresser. Quant à lapartie musicale proprement dite, elle comprenait des morceaux de chant, ou de piano, ou de violon, d'auteurs contemporains, souvent inédits, auxquels se joignaient (et c'était là le coté neuf) des fragments d'opéras classiques dont il n'existait point de partitions au piano, qui, par conséquent, étaient inconnus de la masse du public; ces fragments, choisis avec le plus grand soin dans les œuvres de Campra, de Phiilidor, de Sacchini, de Piccinni, de Dezèdes, de D'Alayrac, de Méhul, de Bertoni, de Solié, etc., se présentaient avec un accompagnement de piano dont la réduction était faite expressément pour ce journal. Le succès ne pouvait manquer d'accueillir une publication de ce genre. Aussi, dès les premiers jours, son tirage effectif s'élevait à plus de quinze mille exemplaires. Malheureusement, au bout d'une année environ, de nouveaux éditeurs voulurent imposer à celte publication des conditions nouvelles qui en changeaient complètement la nature et qui amenèrent la retraite du rédacteur en chef. A celui-ci succédèrent MM. Alphonse Baralle, Bailly, etc.; le journal perdit sa raison d'ètre, échangea son titre contre celui de La Musique des familles, périclita peu à peu et linit par disparaître."